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Sur la nature humaine. Une discussion avec les principaux modèles conversationnels IA
En préparant un dossier sur l'émergence de l'IA et son impact sur a) les sociétés et b) les arts, nous avons organisé un micro-trottoir à travers plusieurs canaux sociaux à travers lequel nous avons invité les gens à répondre à un ensemble cohérent de questions. Les réponses se trouvaient dans le domaine de la prévisibilité, en véhiculant des modèles plus anciens ou plus récents. Mais parmi les réponses, il y en avait une dans laquelle nous étions invités à interroger l'IA elle-même à ce sujet. J'ai dit : « pourquoi pas ? », de toute façon il est déontologique de demander à toutes les parties intéressées. Et, comme on pouvait s'y attendre, les modèles d'IA conversationnelle étaient plus intéressés par les réponses et les détails. Parmi ceux-ci, certains se sont avérés surprenants. D'autres ne sont que bien informés.
Les émotions dans l'IA
Q: Les émotions sont une caractéristique humaine difficile à reproduire. Pensez-vous qu'il est possible pour les MLS (machine learning systems) d'industrialiser la création/distribution d'émotions ?
Mistral [Large 2.0] : L'industrialisation de la création et de la distribution des émotions par le biais de systèmes d'apprentissage automatique est un défi de taille, mais il n'est pas complètement hors du domaine des possibles. Les émotions sont une caractéristique extrêmement complexe et nuancée de l'expérience humaine, impliquant une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. Les systèmes d'apprentissage automatique peuvent reconnaître les émotions à partir des expressions faciales, du ton de la voix et d'autres signaux non verbaux, ce qui est déjà utilisé dans diverses applications telles que les assistants virtuels, l'analyse des sentiments sur les réseaux sociaux et les systèmes de sécurité. Cependant, la reconnaissance des émotions peut être imprécise et peut être influencée par des variations culturelles et individuelles.
En termes de génération d'émotions, les systèmes d'apprentissage automatique peuvent simuler des émotions en générant des réponses appropriées dans le contexte. Par exemple, un assistant virtuel peut répondre avec empathie à un utilisateur triste. Cependant, simuler des émotions n'est pas la même chose que vivre des émotions réelles. Les systèmes d'apprentissage automatique n'ont pas de conscience ou d'expérience subjective.
Les systèmes d'apprentissage automatique peuvent également créer du contenu qui induit des émotions chez les utilisateurs, comme de la musique, des films ou des textes. Les algorithmes de recommandation peuvent suggérer du contenu qui provoque certaines émotions. Cependant, l'efficacité de l'induction d'émotions dépend de nombreux facteurs, notamment de l'origine personnelle et culturelle de l'utilisateur.
L'industrialisation des émotions par les systèmes d'apprentissage automatique soulève également des questions éthiques. La manipulation des utilisateurs est une possibilité réelle, et la transparence et la responsabilité sont essentielles. Les développeurs et les entreprises doivent être conscients de la façon dont leur technologie affecte les émotions des utilisateurs et agir de manière responsable.
En conclusion, si les systèmes d'apprentissage automatique peuvent jouer un rôle dans la reconnaissance, la simulation et l'induction des émotions, ils ne peuvent pas reproduire pleinement l'expérience humaine des émotions. L'industrialisation des émotions par le biais de systèmes d'apprentissage automatique est possible dans une certaine mesure, mais elle doit être abordée avec prudence, compte tenu des implications éthiques et sociales.
Gemini : Il est vrai que les émotions sont un phénomène complexe, étroitement lié à l'expérience humaine et à notre substrat biologique. Il s'agit d'une combinaison d'états physiologiques, cognitifs et comportementaux, qui façonnent notre perception du monde et nos interactions sociales.
Voyons si les MLS peuvent « industrialiser » la création et la distribution des émotions. Créer des émotions : Les MLS peuvent stimuler les émotions en générant du texte, de la musique ou des images qui évoquent certains états émotionnels. Par exemple, un algorithme peut créer une chanson ou une image triste qui inspire la joie. Reconnaissance des émotions : les MLS peuvent analyser des données telles que les expressions faciales, le ton de la voix ou le texte pour identifier les émotions humaines. Cette capacité peut être utilisée pour créer un contenu personnalisé qui génère certaines réactions émotionnelles. Distribution des émotions : Les plateformes de médias sociaux utilisent des algorithmes pour nous présenter des contenus qui nous captivent et nous stimulent émotionnellement. Publicité : La campagne publicitaire moderne est basée sur une compréhension approfondie de la psychologie du consommateur et utilise les MLS pour créer des messages émotionnels qui influencent nos décisions d'achat.
Cependant, il existe des limites importantes. Manque de sensibilisation : Les MLS ne peuvent pas ressentir les émotions de la même manière que nous, les humains, les vivons ( ! – n.e.). Ils ne peuvent que simuler ou reconnaître des émotions, mais ils ne peuvent pas les ressentir. Complexité des émotions : Les émotions sont influencées par une multitude de facteurs, notamment les expériences personnelles, la culture et le contexte social. Il est difficile pour un algorithme de capturer entièrement cette complexité. Éthique : La manipulation des émotions peut avoir des conséquences négatives. Il est important d'utiliser les MLS de manière responsable et d'éviter de créer du contenu qui exploite les vulnérabilités humaines.
En conclusion, les MLS peuvent être utilisés pour créer et distribuer du contenu qui évoque certaines émotions, mais ils ne peuvent pas remplacer l'expérience humaine des émotions. Il est essentiel d'aborder ce sujet avec prudence et de veiller à ce que la technologie soit utilisée dans l'intérêt de la société.
source: revistacultura.ro (traduction automatique disponible)
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